Investir en loi Girardin industriel

Investir en loi Girardin industriel ( 10/01/2019 )

Les avantages de l’investissement en loi Girardin

Un investissement en loi Girardin permet d’opérer une défiscalisation entrant dans le plafond annuel des niches fiscales de 18.000 €.

Parmi les investissements défiscalisants, le Girardin procure un avantage certain : la possibilité d’opérer une réduction d’impôts pouvant atteindre de 40.909 € (Girardin industriel de plein droit) à 60.000 € (Girardin « logement social ») du fait d’un déplafonnement dérogatoire.

Contrairement à d’autres placements de ce type, notamment dans l’immobilier, le Girardin apporte qui plus est un avantage fiscal immédiat puisqu'il est opéré, non pas au fil du temps, mais en une seule fois, l’année suivant l’investissement.

Enfin, là où la plupart des placements actuels peinent à offrir un rendement excédant l’inflation, la rentabilité des investissements en Girardin peut dépasser les 10 % à 15 % pour les mieux gérés d’entre eux.

Les conditions s’appliquant à une défiscalisation en Girardin concernent principalement la localisation et la durée de location des biens acquis

Destinée à favoriser le développement économique des outre-mer, la loi Girardin conditionne logiquement l’attribution de la réduction d’impôt aux placements réalisés dans ces territoires, notamment en Guadeloupe, Martinique, Nouvelle-Calédonie, à La Réunion, mais aussi dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.

Deux grands types d’investissements sont possibles :

  • dans le foncier avec la construction de logements sociaux,
  • dans des biens industriels neufs, avec ou sans agrément selon le montant des projets (inférieur ou supérieur à 250.000 €).

De même, l’État favorise l’investissement en Girardin pour les équipements de production d’énergie renouvelable.

La seconde condition majeure pour bénéficier de l’avantage fiscal est que le bien dans lequel le contribuable résidant fiscal français aura investi reste loué au moins 5 ans avant d'être cédé à l’exploitant local.

Les principaux pièges à déjouer concernent la période d’investissement et la sécurisation des risques et fiscaux et financiers inhérents à l’investissement.

Afin de sécuriser ce type d’investissement très attrayant, il est conseillé de faire appel à des spécialistes du secteur, implantés et diversifiés dans plusieurs territoires d’Outre-mer ainsi que plusieurs secteurs d’activités afin d’opérer une répartition du risque.

La plupart proposeront ce type de panachage au sein de la SNC ou SAS à laquelle l’investisseur participera, ainsi que de solides garanties couvrant les risques financiers et fiscaux, notamment celui de requalification de l’avantage par l’administration (mauvaise utilisation du bien, manquement aux obligations juridiques, etc.).

Enfin, il est préférable pour l’investisseur d’opérer son placement dès le début de l’année pour profiter à plein de l’avantage fiscal, quand l’écart entre le montant à investir et celui de l’impôt à payer est le plus faible.